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L’infrastructure d’appui à l’observation que vous trouvez ici se développe sur des roches métasédimentaires, pratiquement verticales, comme si c’était des murailles protectrices de la Serra da Freita. L’abrupt versant nord de la Serra da Freita et la vallée fertile de l’Arda (où est située la ville d’Arouca) s’étend face à vous. La pente nord de cette montagne préserve bien différents niveaux d’érosion, qui prouvent le mouvement de dislocation des blocas, qui ont érigé cette montagne. La vallée d’Arouca (connue géomorphologiquement comme l’alvéole complexe d’Arouca) est basée sur une roche quartzodioritique, propice à la météorisation chimique et qui résulte de l’accumulation de sédiments, fruit de la rétention survenue dans la région de Pedra Má (une roche cornéenne, située aux limites de Rossas et Várzea).
L’incision de la rivière Arda survenue à la fin du Cénozoïque, tout comme la formation des sols fertiles que nous connaissons aujourd’hui, a été décisive pour l’implantation du Monastère d’Arouca, au Xè siècle, comme pour la développement de cette région. Un regard attentif sur ce paysage nous permet d’identifier la zone de contact entre les métasédiments antérieurs à l’Ordovicien et le quartz-diorite d’Arouca, permettant de faire à distance une certaine cartographie géologique. Mais le regard peut être insouciant parce que, même comme ça, vous trouverez avec facilité au nord les chaines de montagne du Gamarão, la vallée du Paiva, la Serra de Montemuro, la vallée encaissée du Douro, les chaines de montagne de la réion de Valongo, la Serra do Marão, le Larouco et le Gerês. A fur et à mesure que le regard s’exerce, vous verrez de plus, vers l’ouest, la région littorale entre Espinho et Porto, et à l’est, le Côto do Boi et la Serra da Arada, où surgit, proéminent, le São Macário. Mais le mieux est de regarder avec ses propres yeux.